Isaie 45, 1, 4-6; Psaule 96; 1 Thessaloniciens 1, 1-5; Mathieu 22, 15-21 Par +Guy Sansaricq
“Donnez à Cesar ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu.” Ainsi tomba des lèvres de Jésus cette réponse lumineuse et inattendue. Les pharisiens en furent abasourdis. Comment comprendre cet axiome souvent cité et souvent aussi mal interprété?
Il faut d’abord noter la prééminence de la seconde partie de la phrase, “Donnez à Dieu ce qui appartient à Dieu.” Trop souvent nous essayons de résoudre nos problèmes en excluant Dieu de l’ équation. “DIEU D’ABORD” et ensuite les priorités sont établies. Il est le Premier et le Dernier, l’ALPHA et l’OMEGA. Quel sens peut-on donner au monde et à la vie quand cette perspective est niée?
Jésus veut donc faire comprendre aux Pharisiens et au monde de tous les siècles que les lois, les règles et les prescriptions doivent ètre avant tout ordonnées à Dieu. Comme chrètiens dans le monde, notre témoignage comporte une dimension politique et sociale que nous devons assumer.
Dieu a fait de nous des ètres responsables. Il ne va pas descendre du ciel et écrire pour nous en detail les règlements de l’état. C’est à nous de le faire en fonction de circonstances de temps et de lieu. Ce qui est essentiel c’est que nous gardions nos regards fixés sur le Dieu de l’amour, de la justice et de la
Vérité. Quand cette perspective est préservée, les systemes politiques produisent le progrès et la paix.
Quand Dieu est nié, c’est la confusion, l’injustice, les confrontations sans fin, la guerre.
Il nous faut vraiment prier et lutter pour redonner au monde moderne ce SENS DE DIEU D’ABORD!