Par +Guy Sansaricq
Isaie 25, 6-10; Psaume 23; Philippiens 4, 12-14 +19-20; Mathieu 22, 1-14
Jesus emprunte à l’Ancien Testament l’image du banquet Nuptial pour transmettre son message.
L’on peut facilement comprendre tous les détails de l’histoire. Le Père qui prepare la fète des noces de son Fils représente Dieu le Père qui prépare les noces de Jésus avec l’Eglise. Les Invités qui refusent l’invitation sont d’abord les Juifs de l’Ancien Testament et du present qui ferment leurs coeurs aux appels de Jésus et en second lieu tous ceux qui jusqu’à présent rejettent Jésus et son Saint Evangile. La sévère punition infligée aux invites récalcitrants fait déjà penser à l’enfer.
La porte ouverte aux pauvres aux mendiants, à tous les passants, bons et mauvais illustre bien l’ouverture du nouveau Testament à tous les peuples, toutes les nations , toutes les races et toutes les langues. Les restrictions de l’ancienne alliance sont abolies. C’est l’heure de la catholicité.
Bien que tous soient invités, l’image de la “robe nuptiale” exigée à tous ceux qui doivent s’asseoir à la table du roi souligne habilement la nécessité du repentir et de la conversion avant de prendre place au festin. L’invité doit quand meme se soumettre à un certain protocole. Il doit se dévètir de l’homme ancien et se revètir de la robe de la grace. Les injustes, les meurtriers, les pervers, les menteurs et ceux qui leur ressemblent doivent quand mème se purifier de leurs souillures pour pouvoir entrer.
Cette parabole du Banquet Nuptial met donc en lumière plusieurs enseignement importants de l’Evangile. Profitons en pour mieux apprécier cette grande espérance qui nous appartient.
L’Eglise terrestre est l’antichambre du Royaume. C’est elle qui procure l’indispensable Robe Nuptiale.