Par Bishop Guy Sansaricq
Ezéchiel 37, 12-14, Psaume 130; Romains 8, 8-11; Jean 11, 1-45
Quel frémissement a dù traverser la foule quand retentit la voix de Jésus: “Lazare, sors du tombeau!” Jésus se manifesta ainsi comme le maitre incontestable de la vie. La mort meme obéit à sa voix.
Le récit de la Résurrection de Lazare nous prépare au grand évènement de Paques que nous allons célébrer dans quinze jours. Sa mort le Vendredi Saint sera un acte sacrificiel mais passager librement consenti “J’ai le pouvoir de donner ma vie et de la reprendre.” La destinée de Jésus débouche sur la grandiose victoire de Paques. Jésus est vainqueur de la mort. La mort n’aura plus aucun pouvoir sur lui.
Sur nous non plus, la mort n’a plus aucun pouvoir dans la mesure où nous demeurons en alliance avec lui, cette alliance scellée au baptème et constamment renouvelée par la communion. “Celui qui croit meme s’il meurt vivra et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais.”
Mais pour hériter de cette victoire sur la mort il faut commencer par croire. Jésus ne dit-il pas: “Si tu crois tu verras la gloire de Dieu?” Que nous sachions admirer et imiter la foi de Marie, la soeur de Lazare, comme celles de l’aveugle-né et de la Samaritaine proclamées ces deux dernières semaines.