Par Bishop Guy Sansaricq
1 Samuel 16, 1-13; Psaume 23; Ephesiens 5, 8-14; Jean 9, 1-41
L’histoire animée de la guérison de l’Aveugle-né nous prépare bien à la fète de Paques. Ce pauvre homme, devenu mendiant pour survivre, bénéficie soudainement de la faveur de Dieu. Recevant la guérison du Christ il passa des ténèbres à la lumière. Sa vie se transforma.
Reconnaisant sa misère il s’adresse à Jésus. Sa démarche nous provoque.Nous avons tendance à nous durcir refusant d’ admettre notre aveuglement radical et notre incapacité de nous sauver nous-mèmes. Comme les Pharisiens qui chassent du Temple l’aveugle miraculé, nous prétendons parfois tout savoir.
A l’approche de Pâques, nous sommes appelés à reconnaitre notre péché, à le confesser et à chercher la lumière en Jesus. L’aveugle n’a pas pu se guérir lui-meme. Nous sommes sauvés par grace.
Mais la grace n’est accueillie que par les coeurs humbles et sincères. La première lecture illustre ce point. Quand le Prophète Samuel fut envoyé par Dieu pour oindre le prochain roi d’Israel il fut tenté de choisir l’un des huit premiers fils de Jesse qui étaient tous forts et beaux. Mais Dieu fit choix de David, le plus jeune, le plus faible de la famille car “les hommes jugent par l’apparence mais Dieu voit le Coeur.”
Quand dépasseront nous les apparences pour voir enfin les richesses qui échappent à l’oeil nu?